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Le 23 Mars, notre convoi composé de 26 fourgons et de 62 personnes en provenance majoritairement du Tarn et de l ‘Aveyron a été accueilli au cœur d’Athènes avec le plus grand enthousiasme.

            Il transportait des denrées alimentaires, du matériel de soins, des jeux, du matériel scolaire, de l’électroménager et de l’argent. Le tout a été réparti entre les squats, les centres sociaux, les dispensaires, les maisons de quartiers, les écoles et les cuisines sociales, tous autogérés, selon les besoins exprimés par chacun.

            Notre rôle ne fût pas seulement de distribuer mais aussi de partager de grands moments avec les réfugiés et les camarades grecs engagés dans la lutte contre les restrictions drastiques imposées par la troïka, le rejet des réfugiés qui arrivent en nombre dans une Grèce déjà à genoux !

            Ces temps de partage furent l’occasion de mesurer la détresse, la précarité, la fragilité dans laquelle se trouvent les réfugiés et leurs familles sans cesse menacés d’expulsions par l’état, sans cesse soumis aux violences du parti d’extrême droite Aube Dorée  qui n’hésite pas à attaquer, poser des bombes au cœur des squats. Ce furent aussi des temps inoubliables de grande humanité où les  frontières n’existent plus, où ressurgissent l’attention et la fraternité.

            Des liens se sont établis entre des paysans grecs et des personnes qui travaillent dans les structures autogérées urbaines, les paysans étant très intéressés par le mode de prise de décisions collectives utilisé pour la gestion de la vie quotidienne dans ces structures.

            Nous ne pouvons passer sous silence les discussions avec les grecs dont les retraites ont été divisées par trois, dont les indemnités chômage sont coupées au bout d’un an et qui n’ont plus d’assurance maladie. N’oublions pas non plus les plus jeunes dont 60% sont au chômage et pour ceux qui ont un emploi, les heures supplémentaires non payées. Il est impossible de ne pas remarquer le nombre incalculable de sans abri qui errent dans les rues et sur les places, de vendeurs à la sauvette et les multiples magasins fermés à Athènes et dans les autres villes.

            Nous voudrions insister sur un point, les camarades Grecs ont souvent répété : « demain, c’est vous ! »

N’oublions pas que la commission sur la dette indique que en 2007, 65% de la dette était due à l’effet boule de neige des intérêts de la dite dette.

Phénomène qui c’est accentué depuis puisqu’au deuxième trimestre 2012, la Grèce empruntait à 10 ans au taux de 25,4 %, l’Espagne à 6,2 % et l’Italie à 5,8 % quand l’Allemagne empruntait à 1,4 %,  sachant que les sommes prêtées par l’Europe l’on été pour sauver le système bancaire et non pas l’économie Grecque. Et qu’à l’heure actuelle, la BCE et les financiers privés gagnent de l’argent sur la dette Grecque .

 (Conclusion de la commission sur la dette grecque crée le 4 avril 2015 sur décision de la présidente du parlement Grecque. )

Voir Doc « la vérité sur la dette Grecque » ISBN 979-10-209-0352-5

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Arles Salle de billard, la dernière, lieu de détente, passion, et concentration et, convialité.   Les jardins collectifs Des gens se parlent, fond ensemble, se rencontrent entre barre d'immeuble et canal. bref, la vie

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